Opération contre l’immigration clandestine à Mayotte – Et en métropole ?
Ce lundi 24 avril l’opération Wuambushu a commencé à Mayotte. Quelques 1800 gendarmes et policiers sont sur place afin de déloger et d’expulser les personnes en situation irrégulière.
L’impréparation de cette opération prouve que le Président Macron reste dans la communication, dans le seul but de tourner la page des retraites. Elle n’aura aucun effet sans les mesures corollaires à prendre immédiatement : Faire pression sur les Comores par des moyens économiques (dont les principaux investisseurs sont la Chine et l’Arabie Saoudite), changer les conditions d’attributions de la nationalité française et mettre fin au droit du sol.
Et bien sûr les étendre en métropole où l’immigration clandestine n’a jamais été aussi élevée et où les OQTF ne sont pas exécutés.
C’est ce que veulent les français comme le montrent les sondages : Une très large majorité est opposée à sa politique pro-migratoire comme ils le sont à sa réforme des retraites. Quand donc le peuple sera-t-il entendu ?
A Mayotte il y a actuellement plus de 150 000 personnes sur 350 000 habitants qui sont illégalement sur le territoire. Nous espérons que le gouvernement n’attendra pas ce ratio de clandestin en métropole pour agir !
Chez Reconquête! nous rappelons l’urgence de contrôler les flux migratoires et de mettre en place une politique globale. Pour reprendre les mots de Pierre Brochand (ex-DGSE) il faut agir sur le « pull » (qui attire vers le pays de destination) n’ayant pas la possibilité d’agir sur le « push » (qui incite à quitter le pays d’origine).
Rappelons les mesures urgentes à mettre en place sur le premier point, « le push » :
- Supprimer le droit au regroupement familial et tous les droits automatiques liés à l’immigration familiale
- Revenir à l’esprit originel du droit d’asile en le limitant à une centaine d’individus chaque année
- Sélectionner au mérite les étudiants étrangers
- Dénoncer les accords bilatéraux facilitant l’immigration, en particulier l’accord franco-algérien de 1968, pour mettre un terme aux privilèges migratoires
- Combattre les passeurs en étendant la définition pénale de la traite des êtres humains
- Retirer la signature de la France au Pacte de Marrakech de l’ONU qui favorise les migrations internationales
- Supprimer les aides sociales non-contributives (allocations familiales, aides au logement, RSA, minimum vieillesse...) pour les étrangers extra-européens
- Supprimer les soins gratuits pour les étrangers clandestins, sauf urgence.
- Durcir les conditions de naturalisation, en augmentant la durée minimale de résidence en France de 5 à 10 ans, en exigeant une parfaite maitrise de la langue, une assimilation réelle et vérifiable ainsi qu’une absence totale de condamnation judiciaire
- Expulser systématiquement tous les délinquants étrangers dès leur condamnation
- Créer un ministère de la Remigration doté de tous les moyens matériels nécessaires
Contrôler les flux de population c’est être maître de notre destin. Si nous voulons que la France reste la France il faut agir au plus vite.
Votre Fédération du Gers