Suppression des maternités : Relançons la natalité !
Un article de la Dépêche du lundi 27 mars revient sur un rapport de l’Académie de médecine. Ce rapport fait l’effet d’une bombe, il préconise de réduire de 20 à 25 % le nombre de maternités en France. En Occitanie, selon cet article, ce sont plus de la moitié des établissements qui seront concernés !
Comment en est-on arrivé là ?
Oui ces fermetures sont scandaleuses, elles sont la conséquence de deux choses :
- le manque de praticiens. En novembre 2021 6 % des lits d’hôpitaux sont fermés à cause de la pénurie de soignants.
- la baisse de la natalité française, à l’échelle de l’Occitanie 63 637 décès contre 58 279 naissances en 2021 et pour la France 723 000 naissances, soit le chiffre le plus bas depuis 1945.
Nous rappelons à Reconquête! Gers que la natalité est primordiale pour un pays. Le nombre de naissances manifeste la volonté d’un peuple de transmettre son héritage ; c’est un signe de confiance et d’espérance. Et pour faire écho à l’actualité : Sans enfant, nous savons que nous ne pourrons pas sauver notre système de retraite par répartition.
Il est urgent pour relancer la natalité, comme l’a déclaré Eric Zemmour de :
- Favoriser la natalité́ en versant une prime de 10000 euros à la naissance de chaque enfant dont la famille est domiciliée depuis 2 ans dans un territoire rural.
- De porter le plafond du quotient familial de 1 592 à 3 000 euros.
- Revenir à l’universalité́ des allocations familiales.
Enfin pour ce qui est du domaine de la santé, il est nécessaire de :
- Recruter 1 000 médecins salariés par l’État sur 5 ans à affecter aux déserts médicaux.
- Créer des services hospitaliers de proximité́ dans ces déserts (notamment pour les services de maternité́, chimiothérapie, dépistage et chirurgie-dentaire).
- Augmenter immédiatement de 12 % la rémunération des aides-soignants et des infirmiers
- Restaurer l’hôpital public sur tout le territoire par le recrutement de 40 000 soignants et la mise en œuvre d’un vaste plan d’investissement
- Privilégier la qualité́ des soins plutôt que la rentabilité́ en modifiant la tarification à l’activité́ à l’hôpital.
Il en va de la santé des Français et plus particulièrement des Gersois mais surtout de l’avenir que nous voulons laisser à nos enfants. Qu’attend le gouvernement pour réagir ?
Votre Fédération du Gers